Le gouvernement français est résolu à réduire le financement du chômage partiel en raison de l’effondrement progressif de son économie. Le chômage partiel est un dispositif mis à la disposition des employeurs pour éviter à ces derniers de licencier leurs salariés pour motif économique. Découvrez dans la suite de cet article les répercussions du chômage partiel sur le quotidien des Français.
Les salariés concernés par le dispositif du chômage partiel
Instauré comme mesure de subsistance à court terme et d’aide sociale à la communauté française, le programme du chômage partiel pèse lourd sur les épaules de l’économie française. On parle d’une réduction de 10% de la prise en charge salariale préalablement assurée par l’État.
8 millions de salariés ont recours à ce système d’aide sur une durée moyenne de deux semaines et demie sur un mois. Les évaluations préliminaires du gouvernement français indiquent que ce programme coûte 24 milliards d’euros. Par ailleurs, l’OFCE évalue cette sortie de fonds à une quarantaine de milliards d’euros. 2/3 de cette somme est prise en charge par l'État et les 1/3 restant seront financés par les prêts du fonds européens. Une chose est sûre, la France a mis en œuvre le programme d’aide sociale le plus vaste et le plus généreux en Europe.
L’économie ira mieux si on diminue les aides sociales
Réduire les aides sociales fera indéniablement souffler l’économie française. Par contre, la suppression ou encore la réduction du chômage partiel réserve une mauvaise surprise. La majorité des entreprises qui exercent encore sont maintenue à bout de bras grâce à ces aides. On aura alors droit à une hausse drastique du taux de licenciement. Stopper trop tard les aides sociales risque de prolonger en pure perte les entreprises qui ne sont pas viable car les habitudes du consommateur ont changé. On risque d’avoir des entreprises qui ne tiennent qu’avec les aides de l'État sans un vrai impact sur l’économie du pays.
La question du chômage est devenue plus préoccupante que la crise sanitaire en elle-même. À quoi bon sauver des patients à l’hôpital si ces derniers doivent mourir de faim chez eux. L’État français doit trouver une alternative qui réduit non seulement les aides mais qui arrive à porter un œil sur la situation des Français qui se retrouvent dans une situation de précarité.