Au cours d’un groupe de travail avec les partenaires sociaux le vendredi 12 mars 2021, le Ministère du Travail a procédé à une présentation des résultats de ses travaux sur les métiers de deuxième ligne. L’identification de plusieurs leviers de revalorisation a été faite et notamment celui de la hausse des salaires. Les métiers qui pourraient être concernés sont présentés ci-dessous.
Les métiers de deuxième ligne seront au cœur des œuvres de Ministère du Travail
Avec l’aide de deux experts (Christine Erhel, économiste du travail, et Sophie Moreau-Follenffant, DRH de RTE), le Ministère du Travail vient de finaliser son plan sur la revalorisation des métiers de deuxième ligne. Ce sont des métiers qui ont fortement été sollicités pendant la crise à l’instar de ceux du domaine sanitaire. Ce vendredi 12 mars les résultats ont été présentés aux partenaires sociaux.
La fixation de la liste des métiers de deuxième ligne a d’abord été l’idée. Ces métiers, le Ministère du Travail préfère plutôt les appeler “métiers nécessaires à la continuité de l’activité économique“. Deux critères ont été pris en compte dans la réalisation de la liste. Il s’agit du Contact ou non avec le public et de La présence sur site pendant le premier confinement. Ce sont des indicateurs qui permettent de mesurer l’exposition au Covid-19.
Les métiers concernés l’augmentation
Dix-sept familles de métiers du secteur privé ont été identifiées grâce aux deux critères. Ces secteurs représentent plus de 4,6 millions de salariés fin 2020. Ce sont :
- les agriculteurs, bûcherons, sylviculteurs, éleveur ;
- les maraîchers, viticulteurs, jardiniers ;
- les ouvriers avec qualification du gros œuvre du bâtiment, du béton, des travaux publics et de l’extraction ;
- les ouvriers sans qualification des travaux publics, de l’extraction et du béton ;
- les ouvriers avec qualification du gros œuvre du bâtiment ;
- les ouvriers du second œuvre de bâtiment avec qualification ;
- les ouvriers du second œuvre du bâtiment avec qualification ;
- les ouvriers qualifiés des industries agro-alimentaires ;
- les ouvriers de la manutention sans qualification ;
- les ouvriers avec qualification de la manutention ;
- les employés et caissiers de libre-service ;
- les chauffeurs de véhicules ;
- les commerçants de produits alimentaires ;
- les aides à domicile et ménagères ;
- les charcutiers, les bouchers et boulangers ;
- les agents d’entretien ;
- les agents de gardiennage et de sécurité.
Nous n’attendons plus que l’applicabilité de ces nouvelles mesures.